Le contrôle interne est un pilier fondamental de la gestion d'entreprise, garantissant la fiabilité des informations financières, l'efficacité des opérations et la conformité aux lois et règlements. Dans un environnement économique en constante évolution, marqué par des avancées technologiques rapides et des attentes accrues en matière de transparence et de responsabilité, le contrôle interne ne cesse de se transformer et de s'adapter.
Cette série d'articles, vise à explorer les évolutions récentes, les nouvelles pratiques et les défis émergents dans le domaine du contrôle interne. À travers une analyse approfondie et des perspectives d'experts, nous aborderons les enjeux clés qui façonnent le paysage actuel et futur du contrôle interne, offrant ainsi aux professionnels et aux dirigeants les outils nécessaires pour renforcer la résilience et l'intégrité de leurs organisations.
Dans un environnement en évolution rapide, les entreprises révisent leurs modèles de gouvernance pour répondre à de nouvelles attentes et une pression réglementaire accrue. Le modèle traditionnel des trois lignes de maîtrise montre ses limites, nécessitant une transition vers une gouvernance plus intégrée, reliant étroitement conformité, contrôle interne et gestion des risques.
Cette approche proactive implique des systèmes robustes, une supervision continue et une culture de transparence, reconnaissant la conformité et la gestion des risques comme essentielles au succès.
La corruption affaiblit les institutions, ralentit le développement économique et compromet l'équité sociale. Un contrôle interne anticorruption est essentiel pour les organisations afin de se conformer aux régulations, renforcer la confiance des partenaires et éviter les coûts des non-conformités et sanctions. En intégrant ces contrôles dans la gestion globale des risques, leur efficacité est maximisée sans alourdir les processus existants.
Dans un contexte économique marqué par une interconnexion croissante entre les entreprises, la gestion des risques de tiers est devenue une priorité incontournable. Les sociétés dépendent de plus en plus de leurs partenaires externes, que ce soit pour des fournitures, des services ou des technologies. Cette dépendance engendre des risques spécifiques qu'il est crucial de bien maîtriser pour assurer la pérennité et la performance de l'entreprise.
La mise en place d'un dispositif de protection des données personnelles implique de prendre en compte et de se conformer aux différents principes fondamentaux édictés par le RGPD. En ce sens, il appartient aux organisations de démontrer qu'un dispositif est en place et que celui-ci est efficace pour permettre le respect de ces principes et la conformité au RGPD.
L'intelligence artificielle (IA) transforme rapidement les différents métiers au sein de nos organisations, celui du contrôle interne n'échappe pas à cette révolution. Traditionnellement perçu comme une fonction axée sur la conformité et la gestion des risques, le contrôle interne peut s’appuyer aujourd'hui sur les avancées de l'IA pour renforcer son efficacité grâce à une plus large couverture de contrôles, une précision accrue dans la détection des risques ou encore une plus grande pertinence dans le ciblage des contrôles à mener.
Le contrôle interne subit une pression croissante de réglementations telles que la CSRD, DORA et SAPIN II, imposant de nouvelles responsabilités. La digitalisation, bien qu’essentielle, est complexe en raison de la fragmentation des outils et des budgets limités. Pour réussir, il faut privilégier des solutions intégrées et adaptées, adopter une approche "fit to standard" et sélectionner les outils avec soin après une évaluation approfondie.