Accéder au contenu principal

La compliance 2025 : quelle digitalisation ?

Nous avons lancé un questionnaire auprès d’un panel de Directions de la conformité, dans le but d’avoir une vision plus claire sur la digitalisation de la fonction.

La digitalisation de la fonction conformité à horizon 2025

Une digitalisation centrée sur les fonctions de pilotage et de reporting

La majorité des répondants s’appuient sur au moins un outil technologique qui a pour vocation prioritaire de piloter le dispositif de conformité et de produire des données de reporting. Par ailleurs, la thématique la plus fréquemment citée pour laquelle un outil apparait nécessaire est la lutte contre la corruption, témoignant d’une nouvelle étape dans la gestion de ce sujet.

La lutte contre la corruption, une digitalisation en devenir

La digitalisation de la lutte contre la corruption est inégale selon les différents thèmes. Quand les dispositifs d’alertes internes ont fait l’objet d’investissements pour le déploiement ou le développement d’un outil, la cartographie des risques, la gestion des cadeaux, invitations et conflits d’intérêts, et les contrôles comptables et internes apparaissent en comparaison sous équipés. La lourdeur de l’investissement et la claire indentification des besoins sont remontés comme étant les principaux freins.

Des solutions de gestion des risques de tiers très spécifiques

Si la prise de conscience de l’importance de la gestion des risques de tiers a augmenté avec les crises récentes, Covid-19, tensions sur les approvisionnements, celle-ci ne bénéficie que partiellement d’un outillage avancé qui reste très orienté vers certains thèmes spécifiques. Ainsi, quand plus de 60% des répondants s’appuient sur des solutions dédiées à la gestion des sanctions internationales ou de la lutte contre la corruption, moins de 30% s’appuient sur des solutions de GRC permettant une vision end-to-end du cycle de vie du tiers.

Des outils de protection des données orientés sur la gestion sur des traitements

La protection des données personnelles ne bénéficie pas du même niveau d’outillage que la lutte contre la corruption ou la gestion des risques de tiers. Moins de la moitié des répondants indique être équipée d’un outil et ce dernier est orienté essentiellement sur la gestion des traitements et des tableaux de bord.

Avez-vous trouvé cela utile ?

Merci pour votre retour