Si rien n’est dit, rien n’est fait. Le consommateur-salarié-citoyen veut savoir pour pouvoir agir en cohérence avec ses convictions. De plus en plus exigeant, il demande de la transparence, des informations concrètes et compréhensibles. La communication de l’engagement est indispensable, tant pour créer la confiance en externe que pour fédérer l’interne autour d’un projet d’entreprise. Elle est aussi la clé de l’acceptabilité de prix globalement supérieurs pour des produits plus vertueux.
Les consommateurs et citoyens attendent des entreprises qu’elles contribuent au bien commun et qu’elles le prouvent. Sans quoi, ils les interpellent, s’en détournent, voire les boycottent. Il devient incontournable pour les entreprises et les marques de s’engager à travers une démarche RSE et de le faire savoir auprès de leurs parties prenantes. Car « si rien n’est dit, rien n’est fait ». Cette exigence des consommateurs et citoyens se renforce grâce à leurs connaissances de plus en plus pointues de l’urgence de la transition écologique et leur vigilance sur les pratiques des entreprises. Pour autant, leur méfiance envers le discours marketing continue de grandir : entre accusation de greenwashing et d’opportunisme. Dans un contexte médiatique de plus en plus bruyant et encombré par les engagements RSE, difficile de différencier le vrai du faux, l’ambitieux du timoré, ce qui contribue à la banalisation de l’engagement. Ainsi 75 % des Français se disent méfiants à l’égard des promesses écologiques des entreprises1.
Dans ce contexte, un double enjeu se dégage pour les entreprises :
Comment faire de ces convictions une réalité ?
Au-delà de la valorisation d’actions et d’ambitions, nous sommes convaincus que la communication est un véritable accélérateur de la transformation durable. Qu’en pensez-vous ?
1 https://cdurable.info/+Greenwashing-les-Francais-ne-croient-pas-aux-promesses-des-entreprises-selon-un-sondage-Poll-Roll-pour-Goodvest+.html