Dans les stratégies M&A, l’ESG est désormais un facteur clé pour sélectionner les transactions prioritaires.
Plus de deux tiers des organisations ont déjà entamé des processus d’acquisition ou de cession visant à améliorer leur profil ESG.
Toutes les organisations déclarent être prêtes à payer une prime pour des actifs présentant un profil ESG élevé. À l'inverse, elles tendent à appliquer une décote aux actifs avec un profil ESG faible afin de compenser les risques potentiels et les coûts supplémentaires nécessaires pour améliorer ces standards.
L'ESG peut être déterminant et devenir un dealbreaker. En France, 62% des répondants ont déjà renoncé à une acquisition potentielle en raison de préoccupations sur les sujets de l’ESG. Du côté des vendeurs, près de 72% des répondants ont dû annuler une cession potentielle en raison de problématiques ESG.
En termes de secteurs, ceux de la consommation et des technologies se montrent particulièrement sensibles au profil ESG des cibles et sont plus enclin à abandonner une acquisition (résultats au niveau EMEA).
De nombreuses organisations ont souligné qu'elles n'ont pas encore de démarche définie pour l'ESG dans l'intégration post-acquisition, où une grande partie de la valeur créée par une transaction est souvent réalisée. Intégrer les considérations ESG aux côtés d'autres considérations opérationnelles pourraient aider de nombreuses organisations à réaliser davantage de valeur.
En 2024, Deloitte a lancé sa deuxième enquête sur l’importance de l'ESG dans les fusions et acquisitions, interrogeant des responsables M&A dans les régions : l'Amérique du Nord, Europe, Moyen-Orient (EMEA) et Asie-Pacifique (APAC). Les participants proviennent soit d'entreprises générant au moins 500 millions de dollars de revenus ou de fonds de capital-investissement gérant au moins 1 milliard de dollars d'actifs.