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Les tendances high-tech pour 2021

Le douzième rapport annuel de Deloitte sur les tendances high-tech met en lumière les évolutions technologiques susceptibles d’impacter l’activité des entreprises pour les dix-huit à vingt-quatre prochains mois.

 

Le rapport dévoile comment les stratégies des organisations sont devenues de plus en plus indissociables des avancées technologiques (1) et de quelle façon les directions des systèmes d’information s’attèlent à moderniser leur cœur d’activité via le déploiement des plateformes (2). Il revient également sur l’émergence de techniques d’optimisation de bases de données, capables de donner un véritable élan à l’apprentissage artificiel (4 et 5).

Le rapport met aussi en avant la responsabilité nouvelle de la chaîne logistique et son rôle clé dans la chaîne de valeur (3) ainsi que le concept de “confiance zéro”, qui est en train de révolutionner la cybersécurité (6).

Il sonde ensuite les raisons de l’élimination progressive des barrières entre mondes physiques et virtuels (8) avant de laisser le lecteur entrevoir l’environnement de travail du futur (7). Enfin, il nous permet de découvrir de nouveaux outils, conçus spécifiquement pour les programmes d’intégration, de diversité et d’égalité (9).

A bien des égards, les technologies sont plus puissantes et indispensables qu’elles ne l’ont jamais été auparavant. Elles contribuent à la fois à l’amélioration de nos organisations mais aussi à celle de nos vies. La lecture de ce rapport vous est donc plus qu’essentielle !

Les données du rapport proviennent principalement :

  • des retours clients concernant leurs priorités actuelles et futures ; 
  • des études et travaux d’universitaires et industriels reconnus ; 
  • des plans d’actions et programmes d’investissements de start-ups de premier plan ; 
  • d’investisseurs et de fournisseurs de technologie.

Principaux points du rapport

L’intégration des nouvelles technologies représente pour une entreprise l’assurance de rester compétitif par rapport à ses concurrents. 

Les directions générales des entreprises font face à deux enjeux sur le pan technologique, l’implication d’acteurs clés de l’entreprise et l’utilisation d’outils permettant un processus décisionnel évolutif et dynamique. La technologie a pris une place importante au sein des organisations et influence de fait la constitution des plans stratégiques. Il est donc essentiel d’inclure le DSI dès la conception de ces plans. Avec le support des technologistes de l’entreprise, les directions générales doivent mettre en place des outils permettant de capter les indicateurs clés pour la mise à jour de leurs données et de leurs stratégies. L’exercice de prévision est donc indissociable du travail technologique qui vise à le rendre plus itératif et automatique. Il s’adapte à la réalité de l’entreprise et de son environnement et lui permet de développer des stratégies fiables et évolutives. Les décisions stratégiques d’une entreprise ne sont donc plus soumises à un processus lent et occasionnel mais à un processus continuel et dynamique.

Moderniser les anciens systèmes d’information des entreprises et les faire migrer vers un réseau partagé et configurable (cloud) peut être l’élément accélérateur d’une plus grande digitalisation.

La modernisation du « core system » (systèmes opérationnels principaux, solutions métier, ERP…) vers la détection et la gestion d’éléments clés stratégiques pour les entreprises est une tendance forte à suivre pour les entreprises. Depuis quelques années les systèmes intégrés sont de moins en moins utilisés et remplacés par des plateformes comprenant un écosystème complet dans lequel se trouve le cloud, le sas et les infrastructures permettant de rationnaliser les données via une gestion évolutive et très digitalisée. En utilisant des plateformes aux langages plus modernes et en intégrant la notion de migration intelligente, l’entreprise peut segmenter les données et choisir les éléments clés qui nécessitent l’utilisation du cloud ou des besoins de développement de solutions spécifiques intégrées pour des éléments à forte valeur stratégique.

Les bouleversements historiques qui ont eu lieu en 2020 ont démontré que beaucoup de chaînes d’approvisionnement étaient plus fragiles que prévues et que la transition numérique n’avait que trop tardé. 

Il convient donc de transformer rapidement les systèmes d'approvisionnement existants en des réseaux beaucoup plus résilients et centrés sur une approche client. Un nombre croissant d’entreprises a d’ores et déjà commencé à s’adapter afin de rendre leurs chaînes logistiques plus flexibles, plus durables et plus réactives. Pour ce faire, elles ont par exemple commencé à partager à plus large échelle leurs bases de données et à en favoriser l’accès au sein de leur réseau d’approvisionnement. Ce changement est essentiel pour que, lors des prochaines crises, les organisations puissent être prêtes. Toutefois, pour beaucoup d’entre elles, cela nécessitera un travail sur plusieurs années. 

L’apprentissage automatique et l’intelligence artificielle (IA) ont vocation à devenir des outils clés dans les performances organisationnelles des entreprises. 

La combinaison de ces deux technologies permet aux entreprises d’introduire dans leur relation avec leur environnement des systèmes qui vont apprendre de mieux en mieux à répondre à leurs questions. Ces dernières réalisent d’ailleurs que la phase de développement de ces outils est en train de toucher à sa fin et qu’il faut désormais passer à une phase d’industrialisation si l’on veut être capable de tirer profit des avancées considérables rendues possibles par ces nouveaux procédés.

L’apprentissage automatique est sur le point de révolutionner le fonctionnement des entreprises et les processus de prise de décision internes.

Pourtant, les anciens systèmes d’information ne sont pas encore adaptés et pourraient même freiner son déploiement. Pour pallier cette difficulté, de nouveaux logiciels commencent à voir le jour. Ils facilitent notamment la captation de données très précises et leur traitement à une échelle plus fine. S’ouvre ainsi une nouvelle ère, celle où les machines n’accompagnent plus simplement les hommes dans leurs prises de décision stratégiques mais où elles prennent des décisions à leur place.

Les cyber attaques, de par leur sophistication de plus en plus poussée, ont affaibli les approches traditionnelles de la cyber sécurité.

C’est dans ce contexte qu’a émergé le concept de “confiance zéro”.Le principe est qu’aucun utilisateur ou périphérique n’est réputé comme fiable, même en interne. Chaque logiciel est traité isolément comme un potentiel agresseur et l’accès privilégié est exclusivement réservé aux logiciels nécessaires pour l’exercice des activités basiques. Si la généralisation de ce système représente l’opportunité de créer une sécurité informatique plus fiable et solide, ce changement nécessite dans certains cas des efforts importants, que ce soit sur le plan technologique ou humain.

Alors que nous vivons une expérience hors-norme avec une généralisation mondiale du télétravail, un grand nombre de dirigeants d’entreprises s’interrogent sur les changements à opérer. 

Ils doivent dès à présent se saisir de cette opportunité pour faire évoluer durablement l’environnement numérique, par exemple en identifiant les services nécessaires pour que les salariés aient un fonctionnement à distance comme s’ils étaient dans les locaux et en fournissant des données qu’ils avaient l’habitude de consommer. C’est également l’occasion de repenser les espaces de travail afin d’en réduire les coûts et de les rendre plus adaptés aux besoins des travailleurs.

Les initiatives de diversité, d’équité et d’inclusion devront s’appuyer davantage sur la technologie. 

Identifiées comme priorités stratégiques par les dirigeants d’entreprises, ces initiatives inclues non plus seulement les équipes RH mais également les équipes SI dans le but d’accompagner leur déploiement et faciliter la prise de décision. Toutefois, les dirigeants doivent être vigilants quant à la collecte des données opérées par ces nouveaux logiciels et bien s’assurer de leur mise en œuvre opérationnelle.

Les bouleversements historiques qui ont eu lieu en 2020 ont démontré que beaucoup de chaînes d’approvisionnement étaient plus fragiles que prévues et que la transition numérique n’avait que trop tardé. 

Il convient donc de transformer rapidement les systèmes d'approvisionnement existants en des réseaux beaucoup plus résilients et centrés sur une approche client. Un nombre croissant d’entreprises a d’ores et déjà commencé à s’adapter afin de rendre leurs chaînes logistiques plus flexibles, plus durables et plus réactives. Pour ce faire, elles ont par exemple commencé à partager à plus large échelle leurs bases de données et à en favoriser l’accès au sein de leur réseau d’approvisionnement. Ce changement est essentiel pour que, lors des prochaines crises, les organisations puissent être prêtes. Toutefois, pour beaucoup d’entre elles, cela nécessitera un travail sur plusieurs années. 

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