Pressions réglementaires et réputationnelles, hypervigilance des parties prenantes, les entreprises sont régulièrement interpellées sur leurs actions et engagements.
La réglementation (loi Pacte, devoir de vigilance, reporting extra-financier…) encourage les organisations à impliquer leurs écosystèmes en élargissant notamment leur périmètre de responsabilités. Auparavant principal vecteur de la transformation, elle n’est cependant plus le seul point de bascule de la transition des entreprises.
De plus en plus nombreuses et exigeantes, les parties prenantes, relais des attentes de la société civile, questionnent les entreprises sur leurs choix d’investissements et sur l’impact de leurs activités. Elles n’hésitent pas à faire entendre leur voix, directement auprès de l’entreprise mais aussi dans les médias, sur les réseaux sociaux, voire en justice, sur des sujets comme le devoir de vigilance par exemple.
Les entreprises n’ont pas toujours les moyens de réaliser seules les transformations profondes que la société exige. Cela peut donc être l’occasion d’embarquer leur écosystème (institutions publiques, instituts techniques et de recherches, experts scientifiques, ONG…) dans la réflexion.
Ainsi, les entreprises peuvent faire le choix de s’inscrire dans des schémas collaboratifs de dialogue et de co-construction avec leurs parties prenantes. Cette approche de partage et de dialogue pourrait a priori être perçue comme une contrainte ou un risque supplémentaire de s’exposer à des critiques, voire à l’émergence de nouveaux sujets de controverses. Elle constitue en réalité de solides opportunités, à la fois pour l’entreprise et pour son écosystème : meilleure compréhension réciproque, synergies des visions et expertises, légitimation des actions, accélération des plans de progrès, pour ne citer que quelques exemples.
Tout l’enjeu pour l’entreprise consiste à trouver le juste équilibre entre d’une part, la confiance et la transparence qui doivent présider au dialogue avec leurs parties prenantes, et d’autre part, la confidentialité propre à chaque structure.
Nous sommes convaincus que cette approche de dialogue et de co-construction permet de répondre à des enjeux stratégiques et structurants pour les entreprises :
Pour les parties prenantes impliquées, c’est l’opportunité de partager leurs attentes pour élargir le point de vue de l’entreprise et contribuer à sa transformation tout en renforçant sa vision long-terme.
Pour s’assurer des bénéfices mutuels et du succès de ce dialogue, plusieurs leviers d’actions sont à établir :
Découvrez le témoignage inédit d’Isabelle Hoffmann de Lidl France et Lucille Bellegarde du CIWF, recueilli par Julie Cunat, Directrice chez Deloitte Sustainability. Au cœur de l’échange : l’importance du dialogue et de la co-construction avec les parties prenantes pour relever les grands défis de la transition écologique et sociale.
Nous considérons les dynamiques de dialogue comme la clé de voute de notre accompagnement des entreprises.
Confortés par nos retours terrain, nous sommes convaincus qu’elles constituent un prérequis essentiel à toute transformation sociétale pérenne. Et vous ?