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Mobilité décarbonée : quelle trajectoire de décarbonation pour la production automobile en Europe ?

Le véhicule électrique, avec une empreinte carbone inférieure au véhicule thermique sur l’ensemble de sa durée de vie, est un levier essentiel pour décarboner l’industrie automobile européenne.
L’Europe est donc soumise à un triple défi : accélérer le passage à l’électrique, décarboner la production des véhicules et renforcer la compétitivité de son industrie automobile.
Pour relever ce défi, il est essentiel d’assurer un accès compétitif à une énergie décarbonée, de structurer des filières d’économie circulaire performantes tout en investissant massivement dans la R&D pour développer des produits et des procédés de production innovants.

 

Le secteur automobile est en train de connaître la plus grande transformation de son histoire : l’électrification massive des véhicules particuliers et utilitaires légers.

Cette électrification est un levier essentiel pour décarboner le transport en Europe car l’empreinte carbone d’un véhicule électrique est 50 à 70 % inférieure à celle d’un véhicule thermique sur l’ensemble de sa durée de vie. Cependant, si un véhicule électrique émet, à l’usage, beaucoup moins de carbone qu’un véhicule thermique, sa phase de production est davantage carbonée, notamment en raison des cellules de la batterie et de l’utilisation accrue d’aluminium.

Dans son étude « The Automotive industry’s road to net zero: decarbonization path for Automotive production », Deloitte identifie quatre types de leviers de décarbonation prioritaires et construit une feuille de route réaliste qui doit permettre au secteur automobile de décarboner la production de véhicules électriques en Europe tout en renforçant sa compétitivité dans un marché de plus en plus concurrentiel.

Ces leviers de décarbonation se concentrent sur les quatre principales sources d’émission : la production des batteries, l’acier, l’aluminium et les plastiques. L’accès à une énergie décarbonée à un coût compétitif constitue une condition préalable à la réalisation de cette feuille de route. Ils requièrent des investissements substantiels – notamment pour financer la R&D et la mise en œuvre de procédés industriels innovants – et nécessitent la mise en place de filières d’économie circulaire performantes.

Cette étude s’inscrit dans une initiative plus large menée par Monitor Deloitte visant à identifier les moyens opérationnels par lesquels l’industrie automobile peut réduire ses impacts environnementaux. Elle englobe non seulement la décarbonation de la production, mais aussi la mise en œuvre de modèles d’entreprise plus circulaires. Pour en savoir plus sur ce dernier sujet, veuillez consulter notre rapport dédié à l’économie circulaire dans l’automobile.