Ce travail révèle des similitudes frappantes entre les deux générations :
La première réponse des promoteurs au défi du vieillissement, plus que de concevoir des logements d’ores et déjà adaptés aux besoins futurs des seniors, est de leur proposer des logements évolutifs, aménageables à peu de frais.
Au-delà des convergences entre ces deux générations, notre étude montre aussi un trait propre aux seniors, qui ressort comme le fil conducteur de leurs réponses : la fragilité liée à l’âge. C’est cette fragilité qui les pousse à se projeter vers des solutions plus communautaires, à la recherche de lien social, et plus sécurisantes, sous l’angle, en particulier, de la protection de la santé.
La réponse à cette attente constitue le deuxième axe de travail pour les promoteurs : continuer de déployer, en l’adaptant, leur offre de résidences de services pour les seniors. Encore mal connue, elle offre les bons compromis entre l’intimité et le partage, et entre l’autonomie et l’accompagnement.
Sur le vieillissement, toute la société, et toutes les professions, se cherchent encore, tant nous peinons collectivement à prendre la mesure de tous ses impacts. La promotion immobilière n’échappe pas à ce défi, car l’âge interroge notre production et sa géographie, il renouvelle notre réflexion sur les usages et renvoie, en miroir, vers l’autre grand défi de notre époque : le changement climatique, qui menace au premier chef les personnes âgées. Les promoteurs doivent donc se saisir de cette question, et nous formons le voeu que cette étude conjointe de la FPI et de Deloitte puisse les encourager à le faire.