La sortie du « quoi qu’il en coûte » domine les débats sur les finances publiques françaises depuis maintenant plusieurs mois. Evoquée par la Cour des comptes dès le mois de mars 2023, elle s’est concrétisée une première fois en avril par la transmission aux différents ministères d’une lettre de cadrage par la Première ministre puis une seconde fois, le 19 juin 2023, par la tenue des Assises des finances publiques à Bercy.
La feuille de route a été tracée par le Gouvernement : aboutir à au moins 10 milliards d’économie pour l’année 2024. Les voies et moyens ont été dévoilés : combiner réformes de structure pour renforcer le potentiel de croissance, le taux d’emploi et donc stimuler les recettes et programmes de maîtrise des dépenses, avec un accent particulier sur la lutte contre la fraude. Sur la méthode, les ambitions sont affichées : la Première ministre a souhaité que soit systématiquement combinée au dialogue budgétaire annuel de l’Etat une revue des dépenses au premier euro pour « retrouver l’esprit de la LOLF » tandis que les collectivités sont invitées à être associées à cette démarche de maîtrise qui concerne toute la sphère publique.
Pour animer cette dynamique, nul doute que les fonctions financières seront mises à contribution.
En synthèse, cette édition met l’emphase sur :