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Baromètre acteurs financiers publics 2022

Pour la première année depuis la réalisation de ce baromètre, les acteurs financiers publics et les acteurs métiers convergent quasi intégralement sur les principales priorités et préoccupations de la fonction financière d’aujourd’hui et de demain.
 

  • Actuellement, les acteurs de la fonction finance, aussi bien que les fonctions métiers, sont avant tout préoccupés par la performance et la modernisation de la fonction financière (respectivement 82% et 78%), les évolutions réglementaires et la gestion des crises ;
  • Pour les préoccupations de demain, leurs points de vue sont également alignés : la modernisation de la fonction financière et les évolutions réglementaires persistent en haut du classement (1re et 2e positions). En parallèle, il faut noter que l’innovation dans les pratiques budgétaires est reléguée à un plan inférieur et s’avère être une tendance prégnante pour le futur pour 67% des acteurs financiers publics et 65% des acteurs métiers, avec une nette progression de 20 pts par rapport à la vision actuelle.

Les enjeux de modernisation (notamment SI et RH) demeurent incontournables pour organiser la résilience de la fonction financière, poussés davantage par une augmentation du niveau de sensibilité au risque et à la gestion de crise, notamment par les décideurs financiers publics.
 

  • Les acteurs financiers publics et métier ont su tirer profit de la crise sanitaire passée en conservant des modes de fonctionnement et de travail distanciels, une transversalité accrue entre services et une fluidification de la communication. Ces leviers seront facilement activables pour faire face à d’éventuelles crises à venir ;
  • En revanche, la protection des systèmes informatiques (52%) et la formation des agents aux besoins d’une fonction résiliente (37%) sont reconnues comme les principaux axes de développement de la résilience de la fonction financière ;
  • Enfin, la fonction financière gagnerait à être plus « outillée » pour faire face aux crises à venir. Pour mettre en œuvre les plans de réponse aux crises, la principale zone de difficulté réside actuellement dans le déploiement d’un dispositif de pilotage et de suivi des mesures, souligné par un tiers des répondants côté finance et métier.

Le numérique apparaît toujours comme le levier indispensable pour moderniser et transformer la fonction finance, à l’inverse du levier RH qui pourrait être davantage exploité.
 

  • La transformation numérique apparaît de très loin comme le levier majeur ayant permis de moderniser la fonction finance, dans une vision partagée finance et métier ;
  • A contrario, une marge de manœuvre existe sur le levier des talents qui reste pour l’instant peu activé. Ceci conforte le constat que, pour asseoir la résilience de la fonction finance, un travail de développement, de valorisation et de rétention des talents doit encore être poursuivi.

Malgré un ressenti positif des acteurs financiers publics sur leur vivier de compétences à leur disposition, l’image de la fonction finance et sa qualité de service connaissent une forte dégradation après plusieurs années d’amélioration.
 

  • On constate une augmentation de la satisfaction du niveau d’adéquation des compétences et des profils avec leurs besoins actuels et futurs, avec un taux qui atteint les 60%. Bien que des progrès soient encore à rechercher, ce constat traduit des premières évolutions positives sur le sujet de la gestion de ressources et des talents ;
  • Pour autant, l’image et la qualité de service se sont dépréciées aux yeux des métiers : seuls 66% des acteurs métiers considèrent que la fonction financière dégage une bonne image alors qu’ils étaient 82% l’année dernière. La qualité du service fourni chute également : 60% jugent qu’elle est satisfaisante, contre 71% l’an dernier ;
  • Un des éléments d’explication éventuel : l’investissement exceptionnel des agents souligné dans les précédents baromètres en 2020 et 2021 (durant la crise sanitaire) semble à présent être freiné. Les niveaux d’image et de qualité de service observés cette année reviennent à ceux constatés en précrise en gestion courante (une bonne image de service en 2018 et 2019 respectivement à hauteur de 62% et 68%, et un satisfecit sur la qualité de service en 2018 et 2019 respectivement à hauteur de 63% et 62%).

Les innovations dans les pratiques budgétaires : une préoccupation principalement circonscrite aux acteurs du domaine financier.
 

  • Globalement, les nouvelles pratiques budgétaires sont accueillies favorablement comme un outil pour concevoir et piloter un budget, mais à moyen terme seulement : le développement de nouvelles pratiques budgétaires, tel le « budget vert », impliquera, à terme, des changements dans la conception des politiques publiques pour plus de 65% des personnes interrogées ;
  • La mobilisation de pratiques budgétaires innovantes reste à ce jour limitée. Parmi celles-ci, le « budget vert » est le plus courant (30% des répondants indiquent avoir lancé des travaux), suivi de près par le budget participatif (29%).

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