Notre système alimentaire, depuis la production agricole à la consommation et fin de vie des produits, est responsable d’un quart des émissions de gaz à effet de serre (GES). Pour se nourrir, l’agriculture pèse elle pour 20 %1. L’urgence climatique nous impose de transformer au plus vite nos modes de consommation et de production. Sur l’amont agricole, les 15 dernières années ont vu les efforts se concentrer sur la réduction des impacts de la production. Aujourd’hui, nous parlons de capital sol, d’approche systémique, de résilience des écosystèmes, de séquestration carbone… et d’agriculture régénératrice !
A la lumière des fondements scientifiques, comme de nombreux experts, nous sommes convaincus que les principes de l’agriculture régénératrice représentent :
Que veut dire « produire un biscuit ou un yaourt issu de l’agriculture régénératrice » ? Des industriels et des distributeurs s’y attèlent d’ores et déjà. Et avec leurs partenaires agricoles, leurs questions sont multiples : comment développer et partager les connaissances sur ce concept nouveau ? Où trouver des experts pour dresser l’état de santé des sols produisant nos matières premières ? Quelle stratégie pour conjuguer sols, climat, biodiversité, cultures afin de régénérer les écosystèmes en capitalisant sur l’existant ? Comment réduire les émissions et capter du CO2 ? Quels leviers mettre en œuvre : financiers, accompagnement, formation, innovation, expérimentation ou encore outils de mesure ?
Engagés auprès des acteurs agroalimentaires, nous intégrons l’agriculture régénératrice dans leur stratégie en concertation avec tous les acteurs nécessaires au changement, et nous les accompagnons pour déployer cette stratégie avec les leviers adaptés à leur secteur et aux réalités terrain.
Comme ces entreprises à l’avant-garde, pensez-vous que l’agriculture régénératrice est l’avenir pour nourrir une population mondiale croissante, préserver notre planète et notre capacité à produire ?