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2025 Gen Z and Millennial Survey

La 14e édition de l’enquête mondiale de Deloitte menée auprès de 23 000+ membres de la génération Z et de la génération Y, révèle que ces générations se concentrent sur le développement et l’apprentissage tout en recherchant l’argent, le sens et le bien-être.

Le développement et la quête de l’argent, du sens et du bien-être

L’insécurité financière reste un problème important pour les Suisses interrogés, le coût de la vie étant la principale préoccupation des Suisses de la génération Y (33 %) et de la génération Z (30 %). En outre, près de la moitié de la génération Z en Suisse s’inquiète de la retraite. Bien qu’il soit important pour eux de gagner de l’argent, ils apprécient également de trouver un emploi intéressant et de maintenir leur bien-être.

La génération Z et les milléniaux se concentrent sur l’apprentissage

La génération Z se concentre davantage sur l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée que sur l’ascension des échelons de l’entreprise. Cependant, ils ne manquent pas d’ambition. Lorsqu’on leur demande quelles sont les principales raisons de choisir de travailler pour leur employeur actuel, l’apprentissage et le perfectionnement figurent parmi le top 3 des priorités. 65 % des membres de la génération Z et 56 % des milléniaux en Suisse déclarent développer des compétences pour faire progresser leur carrière une fois par semaine ou plus.


De nombreux répondants estiment que leurs managers ne les soutiennent pas dans des domaines clés de leur développement. Ils veulent que les managers fournissent des conseils, de l’inspiration et du mentorat, et pas seulement une supervision des tâches quotidiennes.

L’apprentissage au cœur de leurs priorités professionnelles

La Gen Z accorde davantage d’importance à l’équilibre vie professionnelle et vie personnelle qu’à l’ascension professionnelle. Pour autant, cette génération ne manque pas d’ambition. Le développement des compétences figure parmi les trois premières raisons qui les motivent à rejoindre leur entreprise actuelle. En Suisse, 65 % des membres de la Gen Z et 56 % des millennials déclarent développer des compétences pour faire progresser leur carrière au moins une fois par semaine.

Cependant, beaucoup de membres de la Gen Z et des millennials estiment que leur encadrement n’est pas à la hauteur des enjeux. Ils attendent de leurs managers un rôle actif de mentor : du conseil, de l’inspiration et un accompagnement dans leur évolution, au-delà de la supervision opérationnelle.

Les compétences non techniques sont essentielles alors que GenAI transforme la façon dont la génération Z et les milléniaux travaillent

En Suisse, 56 % des membres de la génération Z et 48 % des milléniaux utilisent déjà GenAI dans leur travail quotidien.

Certains sont axés sur la formation et le développement des compétences pour les préparer à travailler avec la technologie. 14 % des membres de la génération Z et 15 % des milléniaux en Suisse déclarent avoir déjà suivi une formation GenAI. 36 % des membres de la génération Z et 38 % des milléniaux en Suisse déclarent qu’ils prévoient de terminer leur formation dans les 12 prochains mois.

Alors qu’ils continuent de développer leurs compétences techniques, ils croient également que le développement de compétences générales, telles que l’empathie et le leadership, est plus important que jamais.

L’argent, le sens et le bien-être sont étroitement liés

Lorsqu’on leur a demandé quels étaient les facteurs qui influencent leurs décisions de carrière, les membres de la génération Z et de la génération Y ont donné des réponses qui se répartissaient en trois catégories : l’argent, le sens et le bien-être. L’enquête souligne que ces domaines sont étroitement interconnectés, car les répondants cherchent à trouver le bon équilibre.

Les résultats démontrent la nécessité pour les organisations, les hauts dirigeants et les gestionnaires de créer des environnements où les travailleurs peuvent non seulement atteindre le tiercé gagnant d’un travail significatif, d’une sécurité financière et d’un bien-être, mais aussi atteindre l’épanouissement professionnel qu’ils recherchent. En soutenant ces piliers de manière cohérente, les organisations peuvent respecter le contrat social et créer un cycle de satisfaction, d’engagement et de réussite.

Argent

L’enquête révèle que sans sécurité financière, les membres de la génération Z et des milléniaux sont moins susceptibles d’avoir un sentiment positif de bien-être et moins susceptibles de penser que leur travail a du sens. L’insécurité financière continue de faire des ravages chez les Suisses interrogés, le coût de la vie étant la principale préoccupation des Suisses de la génération Y (33 %) et de la génération Z (30 %). En outre, près de la moitié de la génération Z en Suisse s’inquiète de la retraite.

Sens

84 % des membres de la génération Z et 90 % des milléniaux en Suisse considèrent que le sentiment d’avoir un but est très ou assez important pour leur satisfaction au travail et leur bien-être. Mais le but est subjectif. Certains veulent avoir un impact positif sur la société, d’autres veulent gagner de l’argent ou acquérir de nouvelles compétences afin d’avoir les ressources nécessaires pour favoriser le changement en dehors des heures de travail.

Bien-être

39 % de la génération Z et 30 % des milléniaux en Suisse déclarent se sentir stressés ou anxieux tout le temps ou la plupart du temps. En ce qui concerne le travail, 40 % de la génération Z et 24 % des milléniaux en Suisse ont déclaré que leur travail est un facteur contribuant beaucoup à leurs sentiments d’anxiété ou de stress. L'étude de cette année révèle que le soutien au bien-être des employés devrait commencer par s'attaquer aux causes profondes du stress au travail. Voici les trois principaux facteurs de stress au travail : le manque de temps pour terminer leur travail, le sentiment que les décisions au travail ne sont pas prises de manière juste et équitable et les longues heures de travail.

Pour en savoir plus

Téléchargez le rapport de l’enquête 2025 sur les générations Z et Millennials pour en savoir plus sur ce qui motive ces générations au travail et sur la manière dont les organisations peuvent les soutenir au mieux.