L'un des rôles essentiels des dirigeants est de définir des cadres de gestion des risques au sein de leur entreprise. Si, ces dernières années, les entreprises ont réagi à un nombre et à un type croissants de risques commerciaux, l'attention portée à la fraude interne et externe est restée à la traîne. De nouvelles tendances en matière de fraude continuent d'émerger, entraînant des pertes financières, des problèmes d'intégrité et de confiance, et même une détresse émotionnelle pour les personnes concernées.
En mettant en œuvre les mesures suivantes, les organisations peuvent gérer leurs risques de fraude et leurs contrôles internes :
Les organisations devraient identifier les membres de l'équipe de direction responsables de la gestion du risque de fraude, de l'évaluation du programme antifraude existant et des contrôles internes connexes, de la sensibilisation aux risques de fraude dans l'ensemble de l'organisation et de la mise en œuvre de mesures correctives, le cas échéant.
Les dirigeants nous disent souvent qu'ils recrutent des personnes intègres en qui ils ont entièrement confiance. Cependant, l'excès de confiance peut conduire à un déni profond de la possibilité de fraude dans leur entreprise et à l'idée que la confiance placée dans les personnes peut avoir été mal placée.
À l'heure où de nombreuses entreprises sont en train de développer des indicateurs ESG pour les rapports financiers qui sont directement liés à la rémunération des employés, la pression pour commettre des fraudes s'accroît. C'est pourquoi les questions ESG constituent un nouveau risque de fraude important à prendre en considération.
L'évaluation de la gestion du risque de fraude et des contrôles internes correspondants n'est pas un exercice qui consiste à "cocher la case" une seule fois. C'est un exercice permanent qui demande du temps et des efforts pour aider les entreprises à réduire leurs risques.