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Développement durable, infrastructures et énergie

Les initiatives intelligentes, les infrastructures modernes et la sécurité énergétique sont essentielles pour l'avenir.

La sécurité, l'efficacité et le coût des infrastructures numériques et physiques constituent l'épine dorsale du développement économique et social de la Suisse. COVID-19 a mis en lumière l'importance d'une infrastructure moderne, avant-gardiste et fonctionnelle, en particulier dans les domaines des communications numériques, de l'approvisionnement en énergie et des initiatives intelligentes. Pour stimuler la numérisation, développer son infrastructure et élargir et sécuriser son approvisionnement en énergie, la Suisse doit créer les conditions qui favorisent l'innovation pour le monde de demain. Les incitations gouvernementales à la création de villes et d'exploitations agricoles intelligentes permettent à tous de profiter des avantages de la numérisation, contribuent à atténuer le changement climatique et renforcent la durabilité. La recherche et le développement de produits, de systèmes et de processus respectueux du climat peuvent donner à un petit pays orienté vers l'exportation comme la Suisse des moyens efficaces de lutter contre le changement climatique.

Nos recommandations

 

Voici ce que les décideurs politiques et les entreprises doivent faire pour aider la Suisse à moderniser ses infrastructures, à élargir et à sécuriser son approvisionnement énergétique et à renforcer ses références en matière de développement durable à l'avenir.

 

Décideurs politiques

Atteindre les objectifs de l'accord de Paris sur le climat et encourager la poursuite des négociations internationales.

 

En ratifiant l'Accord de Paris sur le climat en 2017, la Suisse s'est fixé comme objectif de réduire de 50 % ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 par rapport à 1990. Sa loi sur le CO2 va en réalité plus loin, puisqu'elle exige que la Suisse réduise ses émissions nettes de carbone à zéro d'ici 2050. Selon la vision du Conseil fédéral suisse, la majeure partie de cette réduction devrait avoir lieu à l'intérieur des frontières du pays et se concentrer principalement sur le fait de rendre les bâtiments durables et les transports privés plus respectueux de l'environnement.

Parallèlement à l'élaboration de nouvelles stratégies de durabilité au niveau national, il sera important pour la Suisse, en tant qu'économie forte mais politiquement neutre, d'utiliser son poids diplomatique pour aider à atteindre les objectifs climatiques mondiaux et encourager de nouvelles initiatives. Le fait qu'une économie de premier plan comme les États-Unis ait décidé de se retirer de l'Accord de Paris sur le climat rend encore plus important le fait que d'autres pays prennent les devants pour conduire l'agenda de la durabilité. Bien qu'elle soit un petit pays, la Suisse peut exercer une influence substantielle dans les négociations internationales sur le changement climatique.

La communauté internationale accueillerait certainement favorablement un rôle plus proactif de la part de la Suisse, qui pourrait contribuer davantage aux travaux des organismes internationaux. Les déclarations et lignes directrices internationales, telles que les 17 objectifs de développement durable des Nations unies, les principes directeurs de l'OCDE à l'intention des entreprises multinationales, les principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme et le Pacte mondial des Nations unies (une initiative sur la gouvernance d'entreprise durable et responsable) pourraient fournir à la Suisse un cadre utile.

 

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Promouvoir la recherche et le développement de technologies intelligentes durables

 

La recherche et le développement de produits, de systèmes et de processus respectueux du climat peuvent permettre à un petit pays exportateur comme la Suisse de lutter efficacement contre le changement climatique. Et le monde entier bénéficierait de l'accès aux solutions suisses : un effet multiplicateur qui plaide en faveur d'une intensification de la recherche. Cette recherche constitue également la base d'une innovation technique qui peut être appliquée dans la pratique. En principe, les gouvernements n'assument pas la responsabilité de la recherche et du développement de technologies innovantes, mais ils peuvent influencer le cadre dans lequel ils s'inscrivent et, indirectement, contribuer à soutenir le développement industriel.

Les questions pressantes telles que le changement climatique ne sont pas une raison pour l'État de formuler une politique industrielle, mais les pays devraient veiller à soutenir la recherche fondamentale et, dans certains cas spécifiques, les projets pilotes. Une priorité en Suisse serait les autorisations : des licences permettant, par exemple, de tester en conditions réelles un réseau électrique intelligent. La mise en réseau et la gestion communicative des composants du système d'approvisionnement en électricité garantiront un fonctionnement plus efficace et plus sûr du système.

Toutefois, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a clairement indiqué que les changements profonds nécessaires pour réaliser l'accord de Paris sur le climat vont au-delà de la production d'électricité : des mesures doivent également être prises dans des domaines clés tels que les transports, l'agriculture, les processus industriels et les infrastructures urbaines. Il serait possible d'envisager des incitations gouvernementales pour créer des maisons, des villes et des exploitations agricoles intelligentes, permettant de déployer les avantages de la numérisation. Cela permettrait d'améliorer l'efficacité énergétique dans les maisons, les villes, les routes et les campagnes, ce qui contribuerait à atténuer le changement climatique et à stimuler la durabilité.

Développer une vision claire de la Suisse en tant que pôle de développement durable

 

Le gouvernement doit développer une vision globale de la Suisse en tant que plaque tournante de la durabilité - un cadre conceptuel pour tous les projets de durabilité qui rassemble des mesures individuelles avec un ensemble d'objectifs clairement définis. Plus précisément, l'État pourrait soutenir les entreprises et les instituts de recherche universitaires en améliorant le cadre réglementaire, notamment par des incitations fiscales, des mesures visant à promouvoir les pôles universitaires et des dispositions qui rendent la coopération entre les universités, les hautes écoles spécialisées et les entreprises plus attrayante. Un modèle à cet égard pourrait être la "Crypto Valley" dans la ville suisse de Zoug, qui s'inspire de la Silicon Valley américaine et illustre comment des conditions attrayantes, notamment une réglementation plus légère et des allègements fiscaux pour les entrepreneurs, les talents et les investisseurs, ont créé un pôle internationalement reconnu dans le domaine de la technologie de la chaîne de blocs.

La Suisse a également le potentiel pour jouer un rôle de premier plan dans le développement de technologies durables. Forte de son excellente réputation internationale, elle est bien placée pour promouvoir des projets et des processus durables. La Suisse peut le faire de la même manière que les entreprises communiquent leurs activités, leurs outils et leur engagement au monde extérieur, renforçant ainsi leur propre attractivité.

 

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Assurer une infrastructure physique et numérique de premier ordre et garantir la sécurité énergétique

 

Par rapport à la plupart des pays, la Suisse obtient de très bons résultats pour de nombreux indicateurs d'infrastructure. Mais les infrastructures doivent être continuellement mises à jour. Pour soutenir la numérisation, développer ses infrastructures et élargir son approvisionnement en énergie, la Suisse doit créer les conditions qui favorisent l'innovation pour le monde de demain. Ces conditions doivent être définies ouvertement, être évolutives et flexibles et contribuer à raccourcir les cycles d'innovation. Cela a bien fonctionné dans le secteur de la fintech, par exemple, notamment grâce à une réglementation légère pour les petites entreprises.

Des mesures sont également nécessaires pour s'attaquer au problème des fournisseurs monopolistiques. Le fait de dépendre d'un seul fournisseur ou d'un très petit nombre de fournisseurs présente un certain nombre de risques, notamment des cyberattaques sur l'approvisionnement en énergie.

La sécurité énergétique doit être davantage privilégiée. La crise du COVID-19 a montré que de nombreux pays répondent d'abord à leurs propres besoins, comme ce fut le cas pour les masques et les médicaments, par exemple. Il en va probablement de même pour l'approvisionnement en électricité. Assurer la sécurité de l'approvisionnement signifie donc éviter une dépendance excessive à l'égard des producteurs étrangers. Toutefois, l'objectif ne doit pas être l'autosuffisance totale. La Suisse devrait plutôt produire davantage d'électricité elle-même, en particulier pendant les mois d'hiver, afin de compenser le déficit résultant de sa nouvelle "Stratégie énergétique 2050", qui prévoit notamment l'arrêt de la construction de nouvelles centrales nucléaires. Il est nécessaire de disposer d'une évaluation fiable des technologies nécessaires pour y parvenir et des coûts qu'elles impliquent. Cette évaluation doit refléter les derniers développements technologiques et être totalement objective. Elle ne doit exclure aucune technologie spécifique, y compris l'énergie nucléaire. Le choix de la solution qui sera finalement adoptée relèvera toutefois d'une décision politique.

Rendre les paquets de mesures plus spécifiques et clarifier la manière dont tous les objectifs de la "Stratégie énergétique 2050" de la Suisse peuvent être atteints.

 

Afin de rendre l'approvisionnement énergétique de la Suisse progressivement plus respectueux de l'environnement et plus durable, le Conseil fédéral a adopté la "Stratégie énergétique 2050". Cette stratégie vise également à réduire la consommation d'énergie, à augmenter l'efficacité et à promouvoir l'utilisation des énergies renouvelables. Elle comprend un certain nombre de mesures, dont l'introduction d'un supplément réseau, la sortie progressive du nucléaire et le déploiement de compteurs intelligents et d'autres outils intelligents pour gérer et réguler la consommation d'énergie. L'État doit maintenant définir d'autres trains de mesures et accélérer les processus nécessaires à leur mise en place.

Le conflit entre l'objectif d'un approvisionnement énergétique national efficace et fructueux et la réduction de la consommation d'énergie de la population doit également être affronté. Il serait probablement plus facile de réduire la consommation en augmentant les prix, ce qui inciterait à économiser l'électricité. Cependant, cela aurait un impact négatif sur la compétitivité économique de la Suisse, notamment dans le secteur manufacturier, qui est déjà confronté à d'importants défis en raison de la force du franc suisse et de la crise du COVID-19. Les responsables politiques doivent donc décider quel objectif ils privilégient : fournir de l'énergie de manière compétitive à l'intérieur du pays ou réduire la consommation.

Il est également important que les objectifs de la stratégie énergétique puissent être atteints à l'aide des mesures existantes. Pour compenser l'impact de la décision de ne pas construire de nouvelles centrales nucléaires, il faut disposer d'alternatives fiables et respectueuses de l'environnement, ce qui constituera un défi majeur. Au cours des 50 dernières années, la stratégie de la Suisse, qui consiste à combiner la production d'électricité non hydraulique et la production d'électricité nucléaire sans émission de carbone, a très bien servi le pays. Importer d'Allemagne et de Pologne de l'électricité produite dans une centrale au lignite tournerait en dérision la nouvelle stratégie énergétique. La Commission fédérale de l'électricité s'est demandé si les mesures adoptées jusqu'à présent garantiront la sécurité de l'approvisionnement après la mise hors service des centrales nucléaires. Pendant les mois d'hiver en particulier, les goulets d'étranglement sont beaucoup plus probables en raison de la forte dépendance de la Suisse à l'égard des importations d'énergie. Les pays voisins sont également moins en mesure d'exporter de l'électricité, car la production est moins contrôlable, ce qui constitue un risque supplémentaire. La Suisse doit donc, dans un premier temps, déterminer la part de ses besoins énergétiques qu'elle peut produire elle-même, et ce non seulement sur une année entière, mais aussi sur de courtes périodes. Ensuite, elle doit adapter les mesures actuelles pour garantir la sécurité d'approvisionnement et atteindre les autres objectifs de la stratégie énergétique.

Accélérer le déploiement des nouvelles technologies

 

L'Agence internationale de l'énergie estime que les villes sont responsables de 70 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre et de 70 % de la consommation mondiale d'énergie. L'adaptation des infrastructures urbaines peut donc être un moyen très efficace de poursuivre des objectifs économiques durables. Les projets relatifs aux villes intelligentes et à la tarification dynamique des transports publics offrent un potentiel énorme, que l'État devrait utiliser pour renforcer l'efficacité.

Les technologies et la mise en réseau nécessaires (avec l'internet des objets) requièrent un réseau de données de haute qualité. Si la Suisse veut rester compétitive dans le domaine de l'innovation numérique, elle doit être ouverte aux nouvelles technologies telles que la 5G, tout en tenant compte des risques potentiels pour la santé. Après une analyse des risques réussie, ces technologies doivent ensuite être déployées aussi rapidement que possible et ne pas être retardées inutilement par des processus bureaucratiques.

Entreprises

Définir la durabilité et formuler une stratégie claire

 

Pour pouvoir opérer de manière durable, les entreprises doivent définir ce que signifie réellement la "durabilité" dans un contexte commercial. Elles doivent formuler une stratégie claire qui servira de base à des mesures spécifiques et à des objectifs mesurables, qui devraient être intégrés dans les systèmes d'incitation et d'évaluation des décideurs, et faire de la réalisation de ces objectifs une partie des valeurs de référence pertinentes. En fin de compte, la durabilité signifie que les entreprises assument la responsabilité de leur impact sur la société en matière d'emploi, d'environnement et d'économie. Les incitations à investir dans des entreprises et des projets durables et à les financer peuvent être considérées comme un levier essentiel pour atteindre les objectifs, mais il est également important que les bénéfices des entreprises soient eux-mêmes réalisés d'une manière durable sur le plan environnemental et social.

L'intégration cohérente de la durabilité dans les activités commerciales, les produits et les services d'une entreprise est absolument cruciale, et celles qui considèrent la responsabilité sociale des entreprises (RSE) comme marginale par rapport à leur modèle d'entreprise et à leurs processus commerciaux de base ne sont pas à la hauteur. Le développement durable ne doit pas être un simple ajout à l'activité principale d'une entreprise. De nombreux domaines qui lui sont associés, tels que la santé et la sécurité au travail, la satisfaction des employés, la diversité, l'efficacité énergétique et les normes minimales dans les chaînes d'approvisionnement, sont à la base de la réussite commerciale. Les avantages d'un engagement en faveur de modes de fonctionnement durables comprennent une utilisation plus efficace des ressources, une main-d'œuvre plus saine et plus motivée, une gestion des risques plus poussée, une meilleure image de l'entreprise et un plus grand attrait pour les investisseurs étrangers.

 

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Intégrer les aspects de durabilité dans la gestion de la chaîne d'approvisionnement

 

La gestion durable de la chaîne d'approvisionnement nécessite un examen distinct de chaque domaine d'activité, depuis les achats et les fournisseurs jusqu'à la chaîne de valeur et, bien sûr, le produit lui-même. En particulier, la gestion durable des chaînes d'approvisionnement implique de garantir des processus d'achat durables et d'inclure des critères de durabilité dans la sélection et l'évaluation des fournisseurs. Les ajustements que les entreprises apportent actuellement à leurs chaînes d'approvisionnement à la suite de l'adoption de la directive COVID-19 devraient notamment permettre de combler les lacunes de ces critères, et il est prouvé que la situation actuelle a permis d'améliorer à la fois les chaînes d'approvisionnement et la durabilité. Par exemple, les fournisseurs locaux génèrent moins d'émissions parce qu'ils n'ont pas à transporter les marchandises sur de longues distances. Ces critères peuvent aller de systèmes de gestion environnementale documentés à des exigences détaillées dans des domaines tels que les déchets et le recyclage, l'atténuation du changement climatique ou l'utilisation de produits chimiques.

Le développement des compétences et la formation des fournisseurs par le biais d'ateliers et de discussions sont également importants, tout comme le contrôle local du respect des normes sociales et environnementales. Les "certificats de chaîne de produits" actuellement appliqués au bois, au papier et aux articles en coton peuvent aider les entreprises à contrôler la durabilité tout au long de la chaîne de valeur, depuis les matières premières jusqu'au produit final. De nombreuses entreprises ont encore la possibilité d'optimiser le produit final lui-même, par exemple en utilisant des emballages respectueux de l'environnement ou en arrêtant l'utilisation de certains matériaux et produits chimiques, tels que les revêtements, les PVC et les plastifiants. L'innovation en matière de produits peut également réduire la pollution tout au long de la chaîne de valeur, tout en ouvrant de nouveaux marchés et de nouveaux groupes de clients.

 

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Créer la transparence de la chaîne d'approvisionnement pour améliorer l'efficacité de la gestion des risques

 

Les consommateurs sont de plus en plus nombreux à exiger la traçabilité, la durabilité et la transparence des chaînes d'approvisionnement. Ils fondent de plus en plus leurs décisions d'achat sur des informations relatives aux fabricants et à leurs fournisseurs et changent de marque si les entreprises ne respectent pas les critères de durabilité. Ils considèrent que les entreprises sont responsables de l'ensemble de leur chaîne d'approvisionnement, avant et après l'achat, et estiment qu'elles devraient être tenues responsables de tout comportement non durable de leurs fournisseurs. Nombreux sont ceux qui sont prêts à payer davantage pour des produits dont la chaîne d'approvisionnement est totalement transparente et durable, depuis la production des matières premières jusqu'au traitement des déchets. Cela signifie que les entreprises doivent faire preuve d'une plus grande transparence quant à l'utilisation de leurs produits et aux sources des matières premières nécessaires.

Cependant, nombreux sont ceux qui éprouvent des difficultés à atteindre cette transparence. Une étude de Deloitte montre que la majorité des directeurs des achats n'ont qu'une vue d'ensemble limitée de leur chaîne d'approvisionnement, voire aucune vue d'ensemble. La traçabilité des flux de biens et de services pose à ces personnes et à leurs entreprises un défi technologique presque insurmontable : entre autres, les gammes de produits peuvent comporter plusieurs milliers de composants, dont chacun doit faire l'objet d'un audit de durabilité.

Les technologies modernes, notamment la blockchain et l'intelligence artificielle (IA), peuvent contribuer à assurer un suivi transparent et sans faille sur l'ensemble des chaînes de production et de logistique en temps réel. Elles peuvent également améliorer considérablement la transparence de la chaîne d'approvisionnement et accélérer la compilation et le traitement des données, en minimisant les risques de responsabilité du fait des produits et en améliorant la réputation des entreprises.

 

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Exploiter le potentiel de numérisation à tous les niveaux

 

La numérisation et l'automatisation des processus commerciaux offrent aux entreprises d'autres possibilités de mener leurs activités de manière plus durable. Il s'agit en particulier de normaliser et d'harmoniser les processus commerciaux, du début (consommateurs) à la fin (fournisseurs). Un processus commercial de bout en bout comprend toutes les activités essentielles pour répondre aux exigences internes ou externes en matière de biens et de services, de la fabrication à la livraison. De nombreux modèles ont été conçus pour illustrer la structure de ces processus, notamment les modèles make-to-stock (M2S) et make-to-order (M2O), engineer-to-order (E2O), purchase-to-pay (P2P) et order-to-cash (O2C), buy-to-scrap (B2S), hire-to-retire (H2R) et record-to-report (R2R). Tous ces modèles peuvent contribuer à réduire les coûts d'exploitation et de processus internes et à renforcer la durabilité - à condition que l'entreprise dispose d'un modèle agile et cohérent pour la compilation et l'analyse des données comme base pour les nouveaux services numériques et les nouvelles formes de production. Dans ce domaine, les entreprises suisses ont encore du chemin à faire.

 

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Enterprise Technology et performance

Fournir aux employés un budget de mobilité

 

Pour réduire le nombre de voitures particulières sur les routes, les entreprises pourraient remplacer les voitures de fonction par des budgets de mobilité individuels que les employés pourraient "dépenser" pour des modes de transport alternatifs. Cela rendrait la mobilité des employés à la fois plus durable et plus flexible. Les personnes se déplaçant pour le travail seraient libres d'utiliser leur budget de mobilité pour les transports publics, tels que les bus et les trains, les systèmes de covoiturage, les vélos électriques, les taxis ou d'autres solutions. Ce type de budget est particulièrement populaire auprès des jeunes employés, car il est flexible et offre différents modes de transport pour différentes situations, humeurs et goûts. Quoi qu'il en soit, de nombreux employés ne considèrent plus la possession d'une voiture de fonction comme un symbole de statut social. Quant aux entreprises, les budgets de mobilité leur permettent de réduire la taille de leur flotte et d'investir l'argent ainsi libéré dans des véhicules plus neutres en termes d'émissions de CO2. Enfin, une telle mesure peut également améliorer la réputation d'une entreprise et la rendre plus attrayante en tant qu'employeur, en particulier auprès des jeunes.

 

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Mobilité après la crise du coronavirus - du public au privé

Mettre en place des mesures de cybersécurité pour protéger les infrastructures critiques

 

La pandémie a entraîné une augmentation de la cybercriminalité, les personnes travaillant à domicile étant particulièrement visées. Cela démontre le risque important auquel les structures informatiques sont confrontées, tant au niveau national qu'au niveau de chaque entreprise. Cependant, cela ne concerne pas seulement les employés travaillant à domicile, mais aussi l'ensemble des infrastructures critiques de l'énergie, des télécommunications et des transports, qui sont menacées par le piratage informatique. La numérisation en cours de ces secteurs rend indispensable l'adoption de mesures supplémentaires pour gérer le cyberrisque.

Face à l'augmentation des cybermenaces, il est important que les entreprises informent en permanence leur personnel, le forment à la manipulation des données sensibles et lui rappellent le code de conduite de l'entreprise en matière de sécurité des données. Les experts en cybersécurité doivent être impliqués dès le départ dans le développement de nouveaux systèmes afin de pouvoir identifier les faiblesses à un stade précoce. Ils doivent également surveiller, identifier et évaluer en permanence les cyberrisques, car de nouveaux participants se joignent à eux et les écosystèmes évoluent constamment. Ce ne sont pas seulement les systèmes d'approvisionnement dans leur ensemble qui sont à risque. Les nombreux composants individuels qui peuvent faire partie d'un réseau d'infrastructures critiques, mais qui ne disposent pas de leurs propres mesures de sécurité intégrées, sont également vulnérables. Il est donc de plus en plus important pour les entreprises d'examiner ces composants individuels, de mettre en commun leurs compétences pour déjouer les attaques et de s'engager dans des alliances de grande envergure pour garantir la sécurité des infrastructures critiques.

 

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De nouvelles perspectives sur la façon dont le risque cybernétique peut améliorer les performances

 

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Risque cybernétique

Pourquoi le développement durable est la clé de la dynamisation de la Suisse

À quoi ressemblera la mobilité de demain ? Rolf Brügger, directeur du secteur public, et Pablo Mandelz, expert en numérisation et durabilité, présentent les solutions de transport durable auxquelles les citoyens suisses s'attendent après le rejet de la loi sur le CO2.

Lire le rapport

Perspectives

How On - le pionnier suisse des chaussures de course - fait passer la durabilité au niveau supérieur avec sa nouvelle chaussure : Cyclon

La circularité n'est pas encore un concept généralement associé à l'industrie de la chaussure, où le cycle de vie traditionnel des produits domine encore. Les chaussures sont conçues pour être jetées à la fin de leur "vie utile", ce qui crée des déchets. Bien que l'industrie ait fait les premiers pas vers la circularité en utilisant des matériaux recyclés et des processus d'approvisionnement et de production plus durables, il manque encore quelque chose pour que le cycle de vie soit réellement circulaire. Qu'advient-il du produit après sa vente au client ?

Une réflexion globale sur la durabilité et la circularité du cycle de vie d'un produit exige que les marques et les fabricants prennent en compte le comportement après-vente. Comment un producteur peut-il s'assurer que les consommateurs se débarrassent des produits de manière durable ? Comment l'industrie des vêtements de sport peut-elle réussir à fournir des produits circulaires ?

L'entreprise suisse de chaussures On a une solution. Grâce à un modèle d'abonnement, les clients louent leur chaussure Cyclon, la retournent à la fin de sa durée de vie et en reçoivent une nouvelle paire. Les anciennes chaussures sont entièrement recyclées en nouvelles chaussures, ce qui fait de ce produit innovant un produit entièrement recyclable et circulaire.

Viviane Gut, responsable du développement durable chez On, explique à Deloitte comment cette idée est née, quelles sont les intentions de On et comment l'entreprise espère redéfinir l'industrie de la chaussure grâce au lancement de ce produit.

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