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Les occasions d’investissements dans le marché du capital de risque d’entreprise abondent au Canada alors que très peu d’entreprises domestiques y participent actuellement, selon un nouveau rapport

Deloitte Ventures publie un rapport exclusif sur l’état du capital de risque d’entreprise au Canada

Toronto, le 14 mai 2024 — Un nouveau rapport publié aujourd’hui souligne que peu de grandes entreprises canadiennes saisissent les importantes occasions liées aux investissements en capital de risque d’entreprise. Seulement 6 % des sociétés ouvertes canadiennes qui affichent des revenus annuels de plus d’un milliard de dollars canadiens investissent en capital de risque et divulguent leurs investissements, comparativement à environ 40 % de leurs homologues aux États-Unis. Par ailleurs, les données du rapport montrent que les grandes entreprises canadiennes qui participent activement à des investissements en capital de risque le font principalement à l’étranger, et que la plupart des transactions de capital de risque d’entreprise ciblant des entreprises en démarrage canadiennes est attribuable à de grandes sociétés étrangères.

À travers ce rapport, Deloitte Ventures, l’initiative de capital de risque de 150 M$ de Deloitte Canada, en collaboration avec BDC Capital, fournit des perspectives sur l’évolution du capital de risque d’entreprise – investissements minoritaires en capital de risque par des grandes entreprises, ouvertes ou fermées, dans des entreprises en démarrage ou en croissance – au Canada. Portant sur la période de 2019 à 2023, ce premier rapport présente une analyse détaillée des tendances, des occasions et des défis au sein du marché canadien du capital de risque d’entreprise.

« Un engagement plus marqué de la part des grandes entreprises canadiennes peut favoriser un "triple bénéfice" pour le Canada, en profitant aux grandes entreprises, aux entreprises en démarrage et à l’économie canadienne en général, affirme Talia Abramowitz, associée directrice, Deloitte Ventures. Les grandes entreprises peuvent en tirer un avantage financier, ainsi que des perspectives stratégiques et une exposition à de nouvelles technologies, à de nouveaux marchés et à de nouveaux clients. Les entreprises en démarrage bénificient d’un accès aux ressources, à l’expertise commerciale et à l’image de marque des grandes sociétés et, du coup, l’économie prospère alors que les pôles technologiques créent des possibilités d’emploi, améliorent la productivité et favorisent des solutions plus novatrices à des prix concurrentiels. »

Comme le souligne le rapport, les investissements en capital de risque d’entreprise font partie intégrante d’un écosystème de capital de risque dynamique et qui gagne en maturité. Ils sont susceptibles de favoriser et d’accélérer le développement des technologies perturbatrices essentielles à la compétitivité des entreprises, comme l’intelligence artificielle et la robotique avancée, et de constituer un outil stratégique autant pour les grandes entreprises que pour les entreprises technologiques en démarrage. Tirer parti du capital de risque pour favoriser la collaboration entre les entreprises technologiques en démarrage et les grandes entreprises permettra non seulement d’accélérer le développement d’innovations de pointe, mais également de renforcer l’avantage technologique du Canada, propulsant ainsi l’ensemble de l’économie du pays.

Cette occasion manquée d’utiliser les investissements en capital de risque d’entreprise comme outil stratégique est encore plus marquée dans certains secteurs au Canada, notamment ceux où le pays jouit d’un avantage concurrentiel. Selon le rapport, la plupart des fonds canadiens de capital de risque d’entreprise actifs relèvent d’une société mère exerçant ses activités dans le secteur des finances et de l’assurance, des médias et des télécommunications, ou des technologies, tandis que les grandes entreprises des secteurs de l’énergie, des produits industriels et de la fabrication sont essentiellement absentes de ce domaine.

Ce nouveau rapport repose sur la conviction profonde selon laquelle une participation accrue des grandes entreprises canadiennes à des transactions en capital de risque d’entreprise aurait une incidence positive sur l’écosystème technologique du Canada et stimulerait la croissance de l’économie du pays.

« L’impact du capital de risque d’entreprise va au-delà de la simple augmentation des bénéfices, ajoute Talia Abramowitz. Il peut également apporter des innovations inestimables à ses sociétés mères. En favorisant les nouvelles idées et technologies, une unité de capital de risque d’entreprise solide renforce les principales activités, assurant ainsi la résilience et la prospérité à long terme. »

Pour en savoir plus, notamment en consultant des témoignages de la part de groupes de capital de risque d’entreprise et des recommandations que les grandes entreprises canadiennes devraient envisager pour profiter du potentiel inexploité des investissements en capital de risque d’entreprise, téléchargez le rapport complet ici.