La main-d’œuvre numérique, composée de travailleurs habilités par l’IA et de robots d’automatisation, émerge en tant que modèle distinct lié aux talents. Parmi les cadres qui ont répondu au sondage, 83 % d’entre eux utilisent l’IA dans le cadre de leurs services externalisés (externalisation habilitée par l’IA) et 20 % élaborent déjà des stratégies pour gérer ces travailleurs numériques. Malgré un fort intérêt, les avantages concrets, notamment des gains de productivité ou la réduction des coûts, ont été limités en raison de défis liés à la gouvernance et à l’établissement de contrats en lien avec les exigences de l’IA. Afin de réaliser pleinement leur potentiel, les organisations doivent travailler en étroite collaboration avec leurs fournisseurs, établir une solide gouvernance de l’IA, élaborer des stratégies exhaustives de gestion de la main-d’œuvre numérique, et identifier et mettre en œuvre des cas d’utilisation. L’intégration accrue de l’IA dans les processus d’externalisation peut graduellement transformer les modèles de prestation de services dans tous les secteurs.

• 25 % des cadres constatent une réduction des coûts liés aux fournisseurs ou une amélioration de la qualité du service.
• 20 % des cadres élaborent déjà une stratégie liée à la main-d’œuvre numérique pour leurs robots d’IA et d’automatisation.

L’avenir de l’approvisionnement lié aux talents pourrait être axé sur l’adoption d’une approche équilibrée entre les différents modèles de recherche de candidats. Les organisations repensent leur stratégie liée aux talents pour accroître leur contrôle et acquérir des capacités stratégiques en interne. L’internalisation et les centres internes mondiaux gagnent en popularité. De nombreuses organisations adoptent des modèles novateurs, notamment le modèle « bâtir, œuvrer, transformer, transférer » (BOTT) pour simplifier la mise en œuvre de centres internes mondiaux. Cette tendance reflète une approche équilibrée qui regroupe l’externalisation, l’internalisation et les centres internes mondiaux afin d’accroître la souplesse stratégique, d’optimiser les coûts et d’améliorer la prestation des services.

• 70 % des cadres ont internalisé des services précis qui étaient auparavant gérés par une tierce partie au cours des cinq dernières années.
• 78 % des organisations qui ont répondu au sondage utilisent aujourd’hui des centres internes mondiaux.

Malgré l’augmentation de l’internalisation, les investissements liés à l’externalisation à des tierces parties continuent de croître. Même si l’externalisation des tâches administratives demeure monnaie courante, les organisations peuvent se concentrer de plus en plus sur les capacités de première ligne et principales comme les ventes, le marketing et la recherche et développement (R&D) pour dégager une valeur ajoutée pour les clients. Les modèles de prestation de services fondés sur les résultats sont de plus en plus adoptés pour établir des relations fondées sur la création de valeur. La recherche de talents compétents et l’agilité s’ajoutent maintenant à la réduction des coûts comme catalyseurs de l’externalisation.

• 80 % des cadres prévoient maintenir ou accroître leurs investissements dans l’externalisation gérée par des tierces parties.
• 50 % des cadres utilisent des services externalisés pour leurs capacités de première ligne (ventes, marketing, R&D).

Alors que les organisations s’adaptent à un écosystème de talents multidimensionnel, elles doivent relever des défis liés à la maturité de leur gouvernance interne et de leurs capacités de gestion. Les organisations bénéficient de diverses sources de recherche de candidats, de capacités et de compétences; définir et gérer de manière holistique la « main-d’œuvre élargie » peut être un critère essentiel pour ces organisations. Élargir le mandat du bureau de la gestion des fournisseurs pour inclure la gestion de la main-d’œuvre élargie peut être une solution pour gérer de manière systématique la complexité croissante de l’approvisionnement.

• 20 % des cadres affirment que leur bureau de la gestion des fournisseurs traditionnel est responsable de la stratégie liée à la main-d’œuvre élargie.
• 70 % des cadres affirment que leur bureau de la gestion des fournisseurs n’a pas atteint sa pleine maturité.