Des progrès ont été accomplis, mais le rythme doit s’accélérer
L’IA inaugure une nouvelle ère pour la société et le monde des affaires. À l’heure actuelle, la plupart des entreprises évoluent au rythme des changements organisationnels, et non au rythme des technologies proprement dites. Les projecteurs sont braqués sur les organisations qui comblent l’écart et exploitent sans tarder le plein potentiel des nouvelles technologies de manière à accroître leur rendement et à avoir une incidence positive sur leurs parties prenantes.
Concilier les occasions et les risques liés à l’IA devient donc un aspect prioritaire des responsabilités des conseils d’administration en matière de gouvernance et de gérance. Sous leur surveillance, l’adoption de l’IA peut stimuler le rendement et renforcer la résilience tout en s’alignant sur les normes ethniques des organisations et sur une vision à long terme pour un avenir digne de confiance.
L’enjeu est de taille. Une piètre mise en œuvre de l’IA peut avoir des conséquences à grande échelle. Confiance et réputation peuvent s’en trouver ébranlées. Au contraire, une IA digne de confiance (TrustworthyAIMC) peut transformer les organisations et les collectivités pour le mieux.
Pour de nombreuses organisations, cette transformation en est à ses balbutiements – mais, dans l’ensemble, la sensibilisation à l’IA et à l’importance de son encadrement prend de l’ampleur. Les constatations de la deuxième édition du rapport Gouvernance de l’IA : un impératif crucial pour les conseils d’administration d’aujourd’hui montrent que les conseils d’administration sont de plus en plus motivés à agir. Ils reconnaissent la nécessité d’accélérer la sensibilisation à l’IA et l’adoption de l’IA. Ils réalisent des progrès en vue de l’intégration de l’IA dans leurs ordres du jour et dans leurs conversations avec un nombre croissant de membres de la haute direction.
Malgré les progrès accomplis, les résultats mettent aussi en lumière la nécessité d’intensifier la gouvernance de l’IA. L’évolution technologique représentait déjà un défi lorsqu’elle se mesurait en années, mais les avancées de l’IA sont nettement plus rapides, notamment le virage vers l’IA agentique et l’IA physique. Les conseils d’administration qui reconnaissent les occasions et les risques liés à l’IA et leur responsabilité d’en assurer la gouvernance peuvent contribuer à positionner leurs organisations pour qu’elles prospèrent dans cet avenir nouveau et prometteur.
Afin d’aider les membres des conseils d’administration à s’acquitter pleinement de cette responsabilité et à guider leurs organisations, le présent rapport leur suggère des questions fondamentales à se poser et à poser à leurs équipes de direction. Nous qui sommes présidents de conseils et administrateurs n’avons peut-être pas toutes les réponses, mais notre force réside dans notre capacité de poser les bonnes questions.
Anna Marks
Présidente
Conseil d’administration de Deloitte mondial
Lara Abrash
Présidente du conseil
Deloitte États-Unis
L’IA n’est pas toujours à l’ordre du jour, mais la situation s’améliore : Selon près du tiers (31 %) des répondants, l’IA ne figure pas à l’ordre du jour de leur conseil d’administration. Dans le sondage précédent, le pourcentage correspondant s’établissait à 45 % (soit une variation de 14 points de pourcentage).
Davantage de conseils d’administration accélèrent la cadence pour se familiariser avec l’IA : Les deux tiers des répondants (66 %) ont indiqué que leur conseil d’administration avait encore une « connaissance et [une] expérience limitées » en matière d’IA. Il s’agit toutefois d’une amélioration par rapport au taux de 79 % enregistré dans le cadre du sondage précédent (soit une variation de 13 points de pourcentage).
ugmentation du temps que les conseils d’administration consacrent à l’IA : Le tiers (33 %) des répondants sont insatisfaits du temps que leur conseil d’administration consacre aux discussions entourant l’IA ou sont préoccupés par ce sujet. Cela représente cependant une baisse de 13 points de pourcentage par rapport aux réponses à cette question obtenues dans le sondage précédent (46 %).
Influence de l’IA sur la composition des conseils d’administration : Deux répondants sur cinq ont indiqué que l’IA les amenait à envisager différemment la composition de leur conseil d’administration, soit une légère hausse (4 points de pourcentage) comparativement au sondage précédent.
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Dans ce rapport, le terme « IA » est utilisé au sens large pour désigner toutes les formes d’intelligence artificielle, dont l’IA générative. Cela comprend l’apprentissage machine, le traitement du langage naturel, la vision par ordinateur et les autres technologies d’IA.
Un nombre croissant de conseils d’administration inscrivent l’IA à leur ordre du jour. Dans ce dernier sondage, près du tiers des répondants (31 %) ont déclaré que l’IA ne figurait pas à l’ordre du jour de leur conseil, ce qui représente une diminution de 14 points de pourcentage par rapport au sondage précédent. Bien que moins d’un conseil d’administration sur cinq (17 %) aborde cette question à chaque réunion et 19 % des conseils en discutent seulement une fois par an, la situation s’améliore. À l’ère du numérique qui évolue rapidement, il sera vraisemblablement crucial que les conseils d’administration se mobilisent en amont. Étant donné que l’IA devient une partie intégrante de la stratégie d’entreprise, les conseils d’administration qui tardent à accorder la priorité à l’IA dans leur ordre du jour risquent d’être à la traîne ou de rater des occasions d’innover, de réaliser des gains d’efficience et de devenir des chefs de file sur le marché.
Points que les conseils d’administration pourraient prendre en considération quant à leur ordre du jour : Afin de superviser l’adoption de l’IA par une société et les occasions et les risques que cela comporte, les conseils d’administration doivent en premier lieu connaître le niveau actuel de maturité de la société en matière d’IA. Voici des questions que les conseils d’administration pourraient se poser à cet égard, en particulier s’ils envisagent d’inscrire l’IA à leur ordre du jour :
La direction et le conseil d’administration comprennent-ils l’incidence actuelle ou future de l’IA sur la société, qu’il s’agisse d’une incidence directe ou indirecte?
La direction a-t-elle une nouvelle stratégie en matière de technologies et d’IA concernant l’utilisation qu’elle entend faire de l’IA dans ses unités fonctionnelles et pour l’atteinte de ses objectifs stratégiques, en intégrant à la fois l’excellence opérationnelle et les solutions de marché? Le conseil d’administration comprend-il les risques et les occasions que présente cette stratégie?
Existe-t-il un « inventaire » indiquant les façons dont la société tire actuellement profit de l’IA – ou rate peut-être des occasions d’en tirer parti?
Le conseil d’administration a-t-il une vision claire de la manière dont les initiatives en matière d’IA seront supervisées à l’échelle de la structure de gouvernance?
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À l’heure où les avancées technologiques, les applications commerciales et les activités réglementaires évoluent rapidement, il est impératif que les organisations suivent la cadence. Les constatations du dernier sondage font ressortir l’importance de privilégier l’adoption de l’IA pour exploiter son potentiel transformateur afin d’assurer l’efficacité opérationnelle et d’en tirer un atout stratégique.
Comment les membres des conseils d’administration et les hauts dirigeants évaluent-ils le rythme auquel leurs propres organisations adoptent l’IA? Un peu plus de la moitié d’entre eux (53 %) ont répondu qu’il importait d’accélérer les efforts tandis que seulement le quart des répondants (25 %) sont d’avis que le rythme d’adoption est « satisfaisant » ou « très satisfaisant ».
En ce qui concerne les progrès accomplis jusqu’à maintenant, seulement 5 % des participants au sondage ont répondu que l’IA serait à l’avenir intégrée dans leurs plans d’affaires et d’exploitation. Près de 40 % expérimentent des technologies (38 %) ou ciblent des domaines (35 %). Dans le sondage précédent, le tiers environ des répondants (32 %) avaient indiqué que l’IA était absente de leurs plans d’exploitation, mais cette proportion est tombée au quart environ (22 %) dans le dernier sondage.
En ce qui a trait à l’état de préparation, près du tiers des répondants (31 %) ont indiqué que leur organisation n’était pas prête à déployer l’IA. Dans le sondage précédent, la proportion correspondante avait atteint 41 %, ce qui représente une nette augmentation des niveaux de préparation. Le tiers environ (32 %) des participants ont répondu qu’ils étaient plutôt prêts et seulement 5 % ont estimé qu’ils étaient tout à fait prêts, ces deux pourcentages représentant de légères progressions par rapport au sondage précédent. Dans le même esprit, un rapport de Deloitte intitulé L’état de l’IA générative dans les entreprises pour le quatrième trimestre de 2024 a révélé que les organisations avaient amélioré leur préparation dans les domaines cruciaux de l’infrastructure et de la stratégie technologiques, mais que l’état de préparation ne s’était apparemment pas amélioré dans le domaine essentiel de la gestion des risques et de la gouvernance.
Points que les conseils d’administration pourraient prendre en considération quant au rythme d’adoption : Dans un premier temps, les conseils d’administration peuvent réfléchir à leur rôle dans la gouvernance de l’exécution de leur stratégie et de la gestion des risques, en supervisant l’équipe de direction et en la mettant au défi de déterminer quand et comment il peut être nécessaire d’adapter la stratégie en réponse aux risques et aux occasions. Voici des questions que les conseils d’administration pourraient envisager de se poser :
La direction a-t-elle établi une stratégie exhaustive en vue de l’adoption et de l’intégration de l’IA? Cette stratégie tient-elle compte des ressources et des capitaux nécessaires, du rythme d’adoption, des mesures de rendement, de la participation de fournisseurs tiers et des tendances émergentes sur le marché de même que des développements de l’IA?
Comment la direction évalue-t-elle les risques et les occasions liés à l’IA et comment cette évaluation s’intègre-t-elle dans la stratégie d’IA? Cela comprend l’évaluation des risques et des occasions liés à l’utilisation de l’IA ou au fait de ne pas l’utiliser.
La direction a-t-elle défini adéquatement la tolérance au risque de l’organisation en ce qui a trait aux initiatives entourant l’IA et à l’utilisation plus générale de l’IA à l’échelle de l’organisation?
Quel est le risque pour l’organisation que des concurrents actuels ou émergents mettent à profit l’IA – maintenant et à l’avenir?
Quelles sont les mesures prises en réponse à ces risques identifiés et quels processus de surveillance et de signalement a-t-on mis en place pour faciliter la surveillance exercée par le conseil d’administration?
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D’après les résultats du sondage, les conseils d’administration sont disposés à prendre des initiatives en matière d’IA, mais ils ne peuvent pas adopter une approche cloisonnée. En interagissant avec les dirigeants de secteurs clés de l’organisation, les conseils d’administration peuvent contribuer à faire le lien entre l’orientation et la stratégie et les mesures prises et les résultats. Le dernier sondage éclair révèle que les interactions en matière d’IA entre le conseil d’administration et la haute direction sont substantielles en ce qui concerne le chef de la direction et les chefs des technologies et qu’elles gagnent en fréquence avec les autres membres de la haute direction.
À la question portant sur les membres de l’équipe de direction avec lesquels les conseils d’administration discutent de l’IA, une immense majorité des répondants, soit près des trois quarts (72 %), ont mentionné le chef de l’information et le chef des technologies et plus de la moitié des participants ont mentionné le chef de la direction. Ces résultats suivent de près ceux du sondage précédent.
De plus, le dernier sondage rend compte d’interactions continues avec d’autres cadres supérieurs, ce qui donne à penser que les conseils d’administration reconnaissent la nécessité d’envisager la stratégie d’IA dans une perspective globale et intégrée. Par exemple, 27 % des répondants estiment que les conseils d’administration discutent de l’IA avec leurs chefs des finances et 12 % des répondants estiment que les conseils d’administration interagissent avec les chefs de la sécurité de l’information et les chefs de la gestion des risques, respectivement. Seulement 8 % des répondants ont indiqué que leurs conseils d’administration n’abordaient pas la question de l’IA avec leur équipe de direction, soit une diminution de 5 points de pourcentage par rapport aux résultats du sondage précédent.
Comme partout ailleurs, la question de l’IA n’a pas fini d’alimenter les débats; un nombre grandissant de leaders en discutent. En encourageant le dialogue, les conseils d’administration peuvent faire passer les initiatives en matière d’IA de la théorie à des applications pratiques. À défaut d’ouvrir ces canaux de communication, on observerait une fragmentation des stratégies ou l’incapacité de tirer pleinement profit du potentiel de l’IA au sein des organisations.
Points que les conseils d’administration pourraient prendre en considération pour ouvrir des canaux de communication : En matière de gouvernance de l’IA, les conseils d’administration peuvent collaborer avec la direction, surveiller le cadre de gouvernance et superviser les rôles de même que la structure de direction et de gestion. Voici des questions que les conseils d’administration pourraient envisager de se poser :
Est-il nécessaire de modifier la structure du conseil d’administration (c.-à-d. d’attribuer des responsabilités à de nouveaux comités ou à des comités existants) pour assurer une surveillance efficace de l’IA?
La direction dispose-t-elle d’un cadre de gouvernance ou de politiques connexes sur l’utilisation, le développement et l’intégration de l’IA au sein de l’organisation? Comment intègre-t-elle des concepts relatifs à l’innovation responsable ou à l’IA digne de confiance (Trustworthy AIMC)?
Le conseil d’administration sait-il quel membre de la direction, quelle équipe ou quel comité de direction est responsable de la mise en œuvre de la stratégie d’IA?
Le conseil d’administration comprend-il clairement qui, dans l’équipe de direction, rendra des comptes aux administrateurs ou aux comités qui supervisent les initiatives stratégiques en matière d’IA et à quelle fréquence?
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Compte tenu du fait que les deux tiers des membres des conseils d’administration et des dirigeants sondés ont fait état d’une connaissance et d’une expérience limitées ou nulles en IA, il semble opportun d’accorder plus d’importance à l’apprentissage au sein de la direction. La moitié environ des leaders ayant participé au sondage ont déclaré que leur organisation offrait une formation de base en IA à leur conseil d’administration. Même s’il s’agit d’une augmentation de 8 points de pourcentage comparativement aux résultats du sondage précédent, ce résultat signifie que la moitié des organisations n’offrent pas de formation.
Par ailleurs, de nombreux membres des conseils d’administration prennent individuellement des initiatives à cet égard : 59 % d’entre eux ont indiqué qu’ils cherchaient de façon indépendante à enrichir leurs connaissances en IA. Ce pourcentage concorde avec la faible proportion (25 %) de membres des conseils d’administration qui se disent satisfaits de l’importance accordée à l’IA dans l’ordre du jour de leur conseil d’administration. Cela peut donner à penser que la prise d’initiatives est accueillie favorablement, mais que la formation et la sensibilisation ne sont pas coordonnées adéquatement. À défaut d’adopter une approche exhaustive à l’égard de la sensibilisation à l’IA, les conseils d’administration risquent d’avoir du mal à saisir pleinement l’importance stratégique de l’IA. Il sera essentiel de veiller à ce que tous les membres des conseils d’administration aient une bonne connaissance de l’IA pour que les conseils d’administration puissent mener des discussions informées et prendre des décisions éclairées.
Points que les conseils d’administration pourraient prendre en considération pour acquérir de bonnes connaissances sur l’IA : Les conseils d’administration devront se tenir au courant des développements de l’IA qui sont pertinents pour leur secteur d’activité et, en particulier, pour leur organisation. Voici des questions que les conseils d’administration pourraient envisager de se poser :
Compte tenu de la portée de l’utilisation ou de l’adoption de l’IA au sein de l’organisation, le conseil d’administration possède-t-il l’expérience requise pour assurer une surveillance efficace de l’IA, y compris les capacités nécessaires pour appuyer l’équipe de direction et la pousser à se remettre en question?
Est-il nécessaire de remanier la composition du conseil d’administration pour recruter des membres plus expérimentés dans les domaines de l’IA et des technologies émergentes? Qu’en est-il de la composition de l’équipe de la haute direction?
Quelles sont les possibilités de formation et de sensibilisation offertes pour aider le conseil d’administration à parfaire ses compétences dans les domaines de l’IA et des technologies émergentes? Le conseil d’administration tirerait-il profit du recours à des spécialistes à l’interne et de l’extérieur pour éclairer les discussions?
Comment le conseil d’administration peut-il s’assurer de demeurer actif dans le contexte évolutif de l’IA (p. ex., l’IA agentique), de se prémunir contre la complaisance et les perspectives désuètes et de rester agile et réceptif aux capacités de l’IA en constante évolution? Le conseil d’administration gagnera-t-il à inviter des intervenants de l’extérieur à ses réunions?
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Le dernier sondage éclair montre qu’un nombre croissant de conseils d’administration accordent une importance accrue à l’IA dans leurs ordres du jour, souhaitent accélérer le rythme d’adoption de l’IA au sein de leurs organisations et consacrent plus de temps à l’acquisition de connaissances en la matière. Les résultats du sondage indiquent que la plupart des organisations ont encore beaucoup de chemin à parcourir pour qu’elles puissent surveiller efficacement cette technologie. Comme dans d’autres domaines, les conseils d’administration qui envisagent le recours à des spécialistes à l’interne ou de l’extérieur pour orienter les décisions cruciales peuvent compléter cette expertise en s’appuyant sur leurs propres connaissances.
Il incombe aux conseils d’administration de renforcer la valeur à long terme et la résilience des organisations. La surveillance de cette révolution technologique représente un volet essentiel de cette responsabilité. À mesure que la technologie évolue, les conseils d’administration, de concert avec les dirigeants des organisations, ont la chance de pouvoir examiner de plus près les occasions et les risques liés à l’IA pour bâtir des organisations plus innovantes et plus résilientes.
Les considérations abordées dans le présent rapport sont tirées de la feuille de route sur la gouvernance de l’IA élaborée par Deloitte États-Unis. Ce document fait état de perspectives et de questions visant à aider à surveiller les occasions et les risques liés à l’IA, à promouvoir une utilisation éthique de l’IA et à composer avec cet univers en évolution. Voici d’autres points que les conseils d’administration pourraient prendre en considération à ce sujet :
La direction a-t-elle adopté une position à l’égard de la pertinence, du rôle ou de l’incidence de l’IA? En quoi la stratégie d’adoption de l’IA s’arrime-t-elle à des enjeux tels que la disponibilité des ressources ou les tendances du marché?
Les leaders ont-ils compris et défini leur tolérance aux risques liés à l’IA? Comment les organisations mesureront-elles et compareront-elles les occasions et les risques?
Le conseil d’administration doit-il intégrer de nouveaux membres, collaborer avec des comités ou déléguer des responsabilités pour assurer la surveillance de l’IA? À une étape ultérieure, quels membres de la direction seront responsables de la surveillance de l’IA et rendront compte de leurs activités au conseil d’administration?
Le conseil d’administration ou les membres du conseil d’administration possèdent-ils les connaissances et l’expérience requises pour assurer la surveillance de l’IA? Vers quelles ressources le conseil d’administration peut-il se tourner pour acquérir les connaissances nécessaires? La haute direction et les autres dirigeants ont-ils des connaissances à transmettre?
Quels paramètres utilisera-t-on pour déterminer si l’IA contribue à l’atteinte des objectifs stratégiques – ou, peut-être, entrave leur atteinte? Quelle sera la périodicité des évaluations et des rapports? Cela aura-t-il une incidence sur la conformité à la réglementation?
La stratégie d’IA concorde-t-elle avec la stratégie en matière de talents? Quelles compétences l’organisation doit-elle acquérir maintenant? Quels outils d’apprentissage ou programmes peuvent aider le personnel à utiliser l’IA de manière efficace et responsable?
Y a-t-il un compromis à faire entre une innovation rapide et dynamique et une utilisation responsable – et comment l’organisation peut-elle trouver un équilibre entre les deux? Le plan de gouvernance comprend-il les concepts de l’IA digne de confiance? La stratégie d’IA tient-elle compte de la justice, de l’équité et de la capacité de repérer et d’atténuer les partis pris?
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