Communiqués de presse

Les sociétés minières canadiennes doivent s’ouvrir à l’innovation pour assurer leur viabilité future, selon Deloitte

Deloitte publie les 10 plus importantes tendances du secteur minier pour 2014

La poursuite normale du cours des affaires pour les sociétés minières canadiennes ne tient plus. Deloitte offre des solutions.

Toronto (Ontario) – Le 3 décembre 2013 – Les sociétés minières canadiennes doivent modifier leur façon de faire des affaires pour survivre dans un climat de volatilité continue des marchés et pour demeurer viables dans l’avenir, selon un rapport de Deloitte publié aujourd’hui. Le rapport, intitulé À l’affût des tendances de 2014, met au jour les questions pressantes qui se poseront dans le secteur minier au cours de l’année à venir et propose des stratégies que les sociétés peuvent utiliser pour s’adapter aux dynamiques changeantes du secteur.

Deloitte prévoit que les sociétés minières continueront d’être aux prises avec les difficultés combinées de l’inflation des coûts, de la chute des prix des matières premières, des déséquilibres entre l’offre et la demande et de la baisse des niveaux de productivité. Même si les bases à long terme demeurent solides, le rapport laisse entendre que les sociétés minières ne devraient pas rester passives et se contenter d’attendre une reprise sur le marché. Elles auraient plutôt intérêt à s’ouvrir à l’innovation et à revoir leurs systèmes et processus de base, qu’il s’agisse de la conception et de la planification d’une mine, de l’approvisionnement énergétique et du recours à de nouvelles technologies. Deloitte recommande aussi l’adoption de nouvelles approches pour les programmes de gestion des finances, de la sécurité et des ressources humaines, ainsi que pour les relations externes avec les collectivités, les gouvernements, les actionnaires et les autorités de réglementation.

« Les pressions de plus en plus intenses sur les coûts et l’incertitude persistante du marché forcent les sociétés minières du Canada à évoluer. », explique Martin Granger, leader du secteur Énergie et ressources de Deloitte au Québec. « Les coûts croissants de la conduite des affaires représentent notre première tendance pour la troisième année consécutive. En réponse, les sociétés minières doivent aller au-delà des mesures réactives de réduction des coûts pour améliorer de manière durable l’efficacité et la productivité de leurs activités. Elles doivent également se tourner vers l’exploration de nouvelles technologies innovantes afin de réviser leurs systèmes et viser des ententes de répartition des coûts pour construire les infrastructures essentielles aux projets miniers. »

Selon le rapport À l’affût des tendances, qui en est à sa sixième année de publication, voici les 10 principales difficultés auxquelles sera confronté le secteur minier en 2014, ainsi que des solutions que les sociétés peuvent envisager pour les surmonter :

  1. Le coût de la contraction : la productivité dans le secteur minier atteint un nouveau plancher – Malgré la faiblesse des prix des matières premières, les coûts des intrants et de production demeurent obstinément élevés. Pour réduire leurs coûts de manière durable, les sociétés minières doivent améliorer leur productivité globale, renforcer leurs systèmes de gestion et d’information, utiliser l’analytique pour mettre à jour les facteurs sous-jacents qui influent sur les coûts et rationaliser leur chaîne d’approvisionnement.
  2. La correspondance entre l’offre et la demande : les déséquilibres du marché secouent les prix des matières premières – L’anémie persistante de l’économie mondiale et le déclin à court terme de la demande en provenance de la Chine ont poussé à la baisse les prix des matières premières, entraînant le déclin du rendement dans le secteur. Cependant, les indicateurs de la demande à long terme restent solides. Plutôt que de mettre en veilleuse des projets, les sociétés minières devraient trouver des moyens de se prémunir contre les déséquilibres actuels entre l’offre et la demande.
  3. Un vent de changement dans l’exploitation minière : l’impératif de l’innovation – Les véritables améliorations du rendement se produisent uniquement lorsque les sociétés revoient leurs systèmes. Les sociétés minières devraient s’ouvrir à l’innovation en adoptant notamment des technologies relatives à la conception et à la planification de mines ainsi qu’à l’approvisionnement énergétique, de même que des technologies nouvelles.
  4. La recherche de financement : la dette augmente, les transactions diminuent et les petites sociétés luttent pour leur survie – Un rendement faible pour les actionnaires et la détérioration du secteur ont freiné l’accès aux marchés boursiers. Les prêteurs traditionnels se retirent également du secteur minier. Tandis que de grandes sociétés diversifiées ont réagi en émettant des obligations, les petites sociétés ont, quant à elles, été durement touchées. Cette situation peut être l’occasion pour les sociétés minières détenant beaucoup de liquidités de faire des acquisitions.
  5. Des hésitations concernant le portefeuille de projets : les pratiques de répartition du capital sont remises en question en raison de dépréciations record – En réponse aux demandes formulées par les investisseurs et les analystes, les sociétés minières ont établi un imposant portefeuille de projets. L’investissement dans des projets marginaux a toutefois entraîné des dépréciations record. Pour renverser la vapeur, les sociétés minières doivent se doter de processus d’établissement de la portée des projets, de systèmes de gouvernance et de mécanismes de contrôle des risques qui soient plus robustes.
  6. Le pouvoir aux citoyens : les demandes des collectivités s’intensifient – L’utilisation des médias sociaux et l’attention que portent les organismes de surveillance et de réglementation aux sociétés posent un risque pour la réputation des entreprises et leur valeur sur le marché. Les sociétés minières auraient avantage à adopter une approche nuancée de leurs relations avec les parties prenantes, qui comprendrait notamment l’établissement de sources locales d’approvisionnement, l’amélioration des communications, le partage des infrastructures entre divers regroupements économiques et l’utilisation d’une main-d’œuvre locale.
  7. La progression du nationalisme des ressources : les relations avec les gouvernements sont marquées par une hostilité croissante – Les gouvernements exigent des contributions du secteur minier, sous la forme de taxes, de redevances et d’autres concessions. Les sociétés minières doivent améliorer leurs relations avec les gouvernements et ceux-ci doivent favoriser une plus grande stabilité sur le plan de la réglementation. Les sociétés minières devraient entamer un dialogue en formant des groupes de pression sur l’élaboration des politiques, coordonner les projets locaux d’infrastructure, mobiliser les citoyens et négocier avec tous les paliers de gouvernement.
  8. Des sanctions contre la corruption : un cadre réglementaire de tolérance zéro rend la conformité plus difficile – Pour accroître la conformité, les sociétés minières devraient adopter des politiques et des contrôles internes appropriés, participer à des audits de conformité et à des évaluations des risques et mettre à niveau leurs systèmes pour qu’ils puissent produire des rapports suffisamment détaillés.
  9. La nouvelle équation en matière de sécurité : d’une culture de zéro blessure à zéro décès dans le secteur minier – Le nombre de décès dans le secteur minier demeure élevé. Les sociétés minières ont besoin d’une approche plus poussée de l’analyse en matière de sécurité. Elles devraient établir des modèles pour les situations à risque élevé, réexaminer leurs pratiques en milieu de travail et regrouper toutes les données pertinentes afin de dégager avec précision les modèles d’accidents liés à la sécurité.
  10. Une pénurie de compétences : le déficit de main-d’œuvre qualifiée touche même les hauts dirigeants – La pénurie de main-d’œuvre qualifiée, y compris au niveau des hauts dirigeants, continue de préoccuper le secteur minier et elle s’aggravera avec le vieillissement de la main-d’œuvre. Pour pallier cette situation, il faut adopter de nouvelles stratégies de gestion des talents. Les sociétés minières devraient normaliser leurs systèmes, s’ouvrir à de nouveaux cadres de formation et prendre les mesures nécessaires pour attirer à la fois des gestionnaires compétents et des administrateurs bien informés sur ce secteur.

Pour consulter le rapport, visitez ici.

À propos de Deloitte
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Deloitte désigne une ou plusieurs entités parmi Deloitte Touche Tohmatsu Limited, société fermée à responsabilité limitée par garanties du Royaume-Uni, ainsi que son réseau de cabinets membres dont chacun constitue une entité juridique distincte et indépendante. Pour obtenir une description détaillée de la structure juridique de Deloitte Touche Tohmatsu Limited et de ses sociétés membres, voir www.deloitte.com/ca/apropos.

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